Mort de Dominique Venner

Un grand Français vient de nous quitter ! Lisons ses dernières réflexions !

La manif du 26 mai et Heidegger

Categorie(s) : Actualité, Réflexions, publié le 21 mai 2013

Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De tout façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

Dominique Venner

Désolé le mousquetaire,mais je ne suis pas du tout d'accord.

Un acte lâche,odieux et anti-chrétien !

Je suis consterné devant l'avalanche de réaction dithyrambiques à la suite
de l'acte inqualifiable et inexcusable de Dominique Venner.
Cet acte qui inspire le plus grand dégoût est une abominable profanation
de la cathédrale de Paris,berceau et gloire de la chrétienté.
D'après le code de droit canon,lorsque le sang a été versé dans une église,
l'on ne peut plus y administrer le moindre sacrement et l'on doit procéder
à une cérémonie de réparation,de réconciliation.
Venner qui était hystériquement anti-chrétien,meurt comme il a vécu:
de manière lâche et pitoyable.
On vante son courage mais quel courage y a-t-il à se suicider ?
Le courage,c'est de vivre,même et surtout dans les épreuves,les dangers,
la maladie,c'est de supporter les souffrances et de les unir au sacrifice
du Christ sur la Croix.
Lui qui parlait du suicide de notre civilisation et de notre race donne
la balle qu'il s'est tirée dans la bouche devant le maître-autel de Notre-Dame
un exemple pitoyable à la jeunesse de France.
C'est un acte égoïste et qui est le signe d'un ego surdimensionné.
Il voulait passer à l'Histoire,en fait il va hélas selon toute vraisemblance
en enfer pour l'éternité !
Si un gauchiste,un juif ou un musulman s'était ainsi donné la mort à Notre-Dame,
toute l'extrême-droite s'en serait à juste titre scandalisée et aurait crié
à la profanation.
Parce que c'est Venner,cela devient tout à coup un geste héroïque.
On ne peut protester contre les provocations anti-chrétiennes des Femen
à Notre-Dame et applaudir en même temps l'acte anti-chrétien de Venner.

De plus,cela ne réveillera en rien le peuple français puisque Venner était
inconnu du grand public et que l'on ne suscite pas un esprit combattant
chez autrui en se donnant la mort.
Enfin,on vante beaucoup son courage mais en tant que directeur de
La Nouvelle revue d'histoire,il a toujours refusé de rendre compte
des ouvrages d'Hervé Ryssen et d'Anne Kling alors que ces deux écrivains
lui avaient demander de parler dans sa revue de leurs travaux.
Sur la question juive et le révisionnisme il n'a jamais fait preuve d'une grande
bravoure et en juin 1967 il avait pris position pour Israël.
Or c'est d'abord sur ces questions taboues que l'on juge du courage véritable
d'un homme.
Il avait refusé de participer au salon du livre de Toulon de la mairie FN
et avait préféré assister à celui du conseil général (UMP) !
Son militantisme d'extrême-droite était un militantisme de salon,
un militantisme versaillais.
Etre froid,distant,prétentieux et antipathique,antinational (il était pour l'euro
et Maastricht) et antichrétien,Venner,en mourant de cette façon lamentable,
n'a projeté que son propre vide,son propre néant.
Et a montré que la seule chose qui le motivait,c'était la haine du Christ
et de son Eglise. Sa mort me laisse l'œil sec.

C'est tout à fait ton droit et je le respecte. On peut en effet discuter sur l'opportunisme de son geste dont personne ne se souvient 48 heures après, d'autant plus qu'il a été suivi par la mort d'un autre "grand" Français, Moustaki Georges...
Pour ma part, je regrette qu'il ait ainsi terminé la croisade qu'il avait entreprise avec la Nouvelle Revue d'Histoire qui est la seule revue "grand public" à remettre les pendules à l'heure au bénéfice de la vérité historique. Ensuite on ne peut pas mettre en cause le courage qui avait été le sien en s'engageant dans l'OAS...

D'Artagnan a écrit:

Ensuite on ne peut pas mettre en cause le courage qui avait été le sien
en s'engageant dans l'OAS...

En effet ! est-ce du patriotisme que de vouloir inoculé 25 millions
de musulmans au sein des Gaulois ?
La république de 1789 et ses concepts de "tolérance",nous amène
tout droit à une catastrophe,il suffit de voir les résultats sous nos yeux.
D'ici une douzaine d'années les cosmopolites qui jouent avec le feu
pour détruire les nations,seront demain les premières victimes
de leur jeu diabolique avec les peuples européens.
Exemple: les "révolutions arabes",les démocraties ont écouté des BHL,
pour remplacer les chefs d'Etats qui refusaient de se soumettre,
au lieu d'avoir des gens à leurs bottes,ils ont mis en selle.....leurs ennemis:
les islamiques !

Rocreuil a écrit:

D'Artagnan a écrit:

Ensuite on ne peut pas mettre en cause le courage qui avait été le sien
en s'engageant dans l'OAS...

En effet ! est-ce du patriotisme que de vouloir inoculé 25 millions
de musulmans au sein des Gaulois ?
La république de 1789 et ses concepts de "tolérance",nous amène
tout droit à une catastrophe,il suffit de voir les résultats sous nos yeux.
D'ici une douzaine d'années les cosmopolites qui jouent avec le feu
pour détruire les nations,seront demain les premières victimes
de leur jeu diabolique avec les peuples européens.
Exemple: les "révolutions arabes",les démocraties ont écouté des BHL,
pour remplacer les chefs d'Etats qui refusaient de se soumettre,
au lieu d'avoir des gens à leurs bottes,ils ont mis en selle.....leurs ennemis:
les islamiques !

Les objectifs de l'OAS n'étaient pas de provoquer une immigration massive en terre métropolitaine, mais en modernisant le concept l'Algérie française, de créer des entreprises modernes en Algérie pour donner du travail à tous ceux qui viennent en chercher ici, et de favoriser des emplois pour des Français. Mais nous n'étions encore qu'en 1961 et personne ne pouvait prévoir ce qui allait se passer après l'indnépendance et surtout pas ce regroupement familial catastrophique voulu par le couple Giscard/Chirac...
Il aurait fallu modifier le statut "coranique" et faire des indigènes de véritables "citoyens" de la République, ce qu'ils n'étaient pas, et contrôler la démographie, ce qui n'a jamais été fait... Vaste programme ! Et je suis le premier à reconnaître que ce combat de l'OAS était un combat suicidaire ! Arrivant bien trop tardivement pour sauver quoi que ce soit ! L'Algérie française est morte en janvier 1960...