Les personnes tristes détectent mieux le mensonge et la vérité que les personnes gaies
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Les personnes tristes détectent mieux le mensonge et la vérité que les personnes gaies
Si l’on confronte ces recommandations avec les résultats de la recherche scientifique sur la détection du mensonge, autant dire que tous ces sites… vous mentent ! En effet, de nombreux travaux expérimentaux montrent que les indices non verbaux du mensonge ne sont globalement pas fiables, mais que les indices verbaux sont, eux, relativement (et modérément) plus efficaces (DePaulo et al., 2003 ; Sporer & Schwandt, 2006, 2007 ; Vrij, 2008a).Si vous recherchez sur internet des informations sur la détection du mensonge, le résultat de votre requête affichera quantité de sites prétendant, souvent avec beaucoup d’assurance, vous dire comment déceler un individu qui essaye de vous tromper en analyse ses comportements non verbaux.
D’ailleurs, d’autres études indiquent que plus les personnes se servent du contenu verbal des messages, mieux elles détectent le mensonge. En revanche, si elles n’utilisent que les indices non verbaux, alors elles détectent moins précisément les menteurs (Vrij, 2008b).
Des psychologues viennent de publier une nouvelle série d’expériences qui confirme cela (Reinhard & Schwarz, 2012). Ils ont tout d’abord constaté que les personnes rendues tristes détectaient mieux le mensonge et la vérité que les personnes rendues gaies. Comme ils s’y attendaient, les personnes tristes se sont servies du contenu verbal des messages pour évaluer la crédibilité des messages, alors que les personnes gaies se sont servies préférentiellement d’indices non verbaux. Selon ces chercheurs, les personnes tristes se concentreraient plus sur les détails, et donc, sur le contenu verbal des messages que les personnes gaies.
Références :
DePaulo, B. M., Lindsay, J. J., Malone, B. E., Muhlenbruck, L., Charlton, K., & Cooper, H. (2003). Cues to deception. Psychological Bulletin, 129(1), 74‑118. doi : 10.1037/0033-2909.129.1.74
Reinhard, M.-A., & Schwarz, N. (2012). The influence of affective states on the process of lie detection. Journal of Experimental Psychology : Applied, 18(4), 377‑389. doi:10.1037/a0030466
Sporer, S. L., & Schwandt, B. (2006). Paraverbal indicators of deception : A meta-analytic synthesis. Applied Cognitive Psychology, 20(4), 421‑446.
Sporer, S. L., & Schwandt, B. (2007). Moderators of nonverbal indicators of deception. Psychology, Public Policy, and Law, 13(1), 1‑34.
Vrij, A. (2008a). Detecting Lies and Deceit : Pitfalls and Opportunities. (2 éd.). Chichester : Wiley.
Vrij, A. (2008b). Nonverbal Dominance Versus Verbal Accuracy in Lie Detection. Criminal Justice and Behavior, 35(10), 1323 ‑1336. doi:10.1177/0093854808321530
Source: Psychotémoins Lien
D’ailleurs, d’autres études indiquent que plus les personnes se servent du contenu verbal des messages, mieux elles détectent le mensonge. En revanche, si elles n’utilisent que les indices non verbaux, alors elles détectent moins précisément les menteurs (Vrij, 2008b).
Des psychologues viennent de publier une nouvelle série d’expériences qui confirme cela (Reinhard & Schwarz, 2012). Ils ont tout d’abord constaté que les personnes rendues tristes détectaient mieux le mensonge et la vérité que les personnes rendues gaies. Comme ils s’y attendaient, les personnes tristes se sont servies du contenu verbal des messages pour évaluer la crédibilité des messages, alors que les personnes gaies se sont servies préférentiellement d’indices non verbaux. Selon ces chercheurs, les personnes tristes se concentreraient plus sur les détails, et donc, sur le contenu verbal des messages que les personnes gaies.
Références :
DePaulo, B. M., Lindsay, J. J., Malone, B. E., Muhlenbruck, L., Charlton, K., & Cooper, H. (2003). Cues to deception. Psychological Bulletin, 129(1), 74‑118. doi : 10.1037/0033-2909.129.1.74
Reinhard, M.-A., & Schwarz, N. (2012). The influence of affective states on the process of lie detection. Journal of Experimental Psychology : Applied, 18(4), 377‑389. doi:10.1037/a0030466
Sporer, S. L., & Schwandt, B. (2006). Paraverbal indicators of deception : A meta-analytic synthesis. Applied Cognitive Psychology, 20(4), 421‑446.
Sporer, S. L., & Schwandt, B. (2007). Moderators of nonverbal indicators of deception. Psychology, Public Policy, and Law, 13(1), 1‑34.
Vrij, A. (2008a). Detecting Lies and Deceit : Pitfalls and Opportunities. (2 éd.). Chichester : Wiley.
Vrij, A. (2008b). Nonverbal Dominance Versus Verbal Accuracy in Lie Detection. Criminal Justice and Behavior, 35(10), 1323 ‑1336. doi:10.1177/0093854808321530
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